Goolarabooloo, 2021.
Fiac Hors les murs, Jardin des Tuileries, Paris, France, 2021
Deux sculptures en bronze
175 x 150 x 30 cm
180 x 150 x 30 cm
Galerie Albarrán Bourdais, Madrid
Œuvre produite dans le cadre de La Littorale-Biennale internationale Anglet-Côte basque.
Angelika Markul associe souvent faits réels et fiction, voire science-fiction dans son travail. Régulièrement, elle se rend dans des sites difficiles d’accès, dangereux ou abandonnés : la région de Tchernobyl, la ville de Fukushima, ou encore la côte Kimberley en Australie – où est né le projet Marella. L’artiste a prélevé dans des sites géologiques des empreintes de dinosaures qu’elle a ensuite coulé dans le bronze. Selon la légende autochtone, du peuple Goolarabooloo, il s’agirait en fait des empreintes du dieu Marella – qui aurait créé le monde, la nature et les hommes avant de se transformer en oiseau, ne laissant sur terre que ces quelques pas. Ces traces immémoriales convoquent nos origines et interrogent l’apparition de la vie sur Terre, à l’heure où nous vivons la sixième extinction du vivant.