Zone Yonaguni. Echigo-Tsumari Art Triennale, Japon, 2022.

Un continent perdu ou l’oeuvre des mains de l’homme ? La thèse arguant que le monument de Yonaguni est l’oeuvre de la main de l’homme stimule l’imagination et les affirmations ont émergé attestant que ce fragment de continent perdu était la terre mythique des Mu. En 1986-87, sous les eaux des côtes de l’ile japonaise de Yonaguni, une pierre de la taille d’un immeuble fut découverte d’une longueur de 250 mètres et d’une hauteur de 25 mètres, ressemblant à une pyramide à degré. Dans les études ultérieures, de petits objets furent découvert : une pierre en route circulaire, une sculpture ressemblant à la tête d’un homme et une autre à une tortue géante. Le complexe ressemblait à une petite ville, où la pyramide, appelé le Monument, pourrait avoir la fonction de citadelle. Du moins c’est comme cela que le professeur Masaaki Kimura, un physicien de l’université de Ryukus, interprète sa découverte. Il affirme aussi que le complexe a été créé il y a 10 000 ans, quand cette région n’était pas ensevelie sous les eaux. Un autre géologue, Robert Schoch, un professeur de l’université de Boston, après la mise en oeuvre de tests sur le site, a défié l’affirmation que les objets étaient produits de la main de l’homme, les voyant comme des pures créations des forces naturelles. La controverse n’a toujours pas été résolu dans le monde scientifique.

Inspiré par le potentiel fantasmatique et mythologique du monument Yonaguni, Angelika Markul crée une installation vidéo sculpturale, mais non, cependant, pour produire du mythe et du fantastique. Ce qui la fascine est la force (que ce soit humaine ou non humaine) qui a été capable de former – sculpter – la pierre de cette manière. C’est cette force qu’elle veut utiliser et siasir, pour révèler ce mystère. L’artiste traite le monument Yonaguni comme une gigantesque sculpture, en dépit de si il fut créér par une civilisation perdue ou par des facteurs naturels.

 

© Kioku Keizo