400 milliards de planète, 2014
Installation vidéo, film, couleur, son, 4’27’’ en boucle,
104 plaques de métal

«Dans une localisation presque terrestre», c’est ainsi que le désert d’Atacama dans les Andes a été décrit, les conditions extrèmes prédominent. C’est l’un des endroits les plus secs de ce monde. En 2003, des chercheurs publiaient un rapport indiquant que cette sechèresse atteint les possibilités liminaire de vie. L’air est si fin que les personnes qui restent et travaillent dans ces régions sont dans l’obligation d’utiliser des masques à oxygènes. La forte humidité, l’attitude élevée, et une absence quasi totale de nuages fait de ce lieu l’endroit idéal pour l’observation du ciel. S’ajoute à cela le fait que le désert se trouve très loin des implantations humaines – loin des fréquences radios et de la pollution. Tous ces éléments ont été décisifs dans la localisation de l’ observatroire de l’Europe du Sud dans trois lieux différents à travers le désert : La Silla (l’observatoire le plus à l’est, avec des télescopes d’une taille moyenne de 2500 mètres de hauteur au dessus du niveau de la mer), au sommet de Paranal (2600 mètres au dessus de la mer), et à Llano de Chajnantor plateau (5000 mètres au dessus du niveau de la mer) où, parmi d’autres, la téléscope radio révolutionaire ALMA se situe.

L’observatoire d’ESO Paranal héberge un immense télescope, qui représente l’instrument d’optique le plus évolué du monde, constitué de quatre télescopes principaux indépendants (les principaux miroirs ont un diamètre de 8,2 mètres) et quatre télescopes mobiles auxiliaires (1,8 mètres). L’un des principaux objectifs est d’étudier les planètes en dehors de notre système solaire. «Quelques personnes connaissent l’un des plus précieux atouts du Chili qui est l’immaculée ciel de la nuit». Cette phrase est une citation d’une des vidéos documentants les actions de ESO, qui exploite la ressource chilienne utilisant la puissance et la complexité technologique. Dans l’interprétation d’Angelika Markul, c’est précisément cette techniques qui est fascinante, mais en partie, parce qu’il nous place au seuil de l’ignorance technologique, parce que la connaissance devient l’interprétation des données fournies par l’équipement – l’un des quatre principaux télescope – composant le très grand Telescope. De la même extension que le désir, les mécanismes et esthétiques de cet appareil inspire Angelika Markul, qui tente de satisfaire ce désir, qui est, celui d’explorer les parties isolées du cosmos.

Expositions
What is lost is at the beginning
, exposition personnelle, CSW Ujadowski Castle, Varsovie, Pologne, 2016. Commissaire: Jaroslaw Lubiak
Terre de départ, exposition personnelle, Palais de Tokyo, Paris, France, 2014.
Commissaire : Daria de Beauvais
The Unleashed Forces : Angelika Markul and the contemporary demonism, exposition personnelle, Sztuki Lodz, Pologne, 2013. Commissaire : Jaroslaw Lubiak

Collection
CSW Ujadowski Castle, Varsovie, Pologne
Bunkier Sztuki Gallery of Contemporary Art, Cracovie, Pologne